Mutations sociétales et transformations numériques
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« Le Tao que l’on peut nommer n’est pas le Tao » (Lao Tseu)

Dans la philosophie chinoise, Yin et Yang, les deux énergies fondamentales, symbolisent la dualité qui régule l’ordre universel. Entropie positive et négative, principes associés mais antagonistes, ils expriment un rapport de complémentarité, la relativité, dans la symbiose de deux entités contradictoires.

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ».

Comme toutes choses changent en permanence dans un cycle sans fin, Yin-Yang se manifeste par un mouvement en spirale (Yin est centrifuge, Yang est centripète). Principe thermodynamique, chaos génésique, au fil de l’ordre et du désordre, de la désintégration et de la réorganisation, du temps et de l’espace, Yin devient Yang, Yang devient Yin, et Yin-Yang produit le mouvement vital.

Les poissons Yin-Yang (ci-dessus) sont la représentation la plus courante du tàijítú, ou figure du faîte suprême, qui symbolise le Tao. Le tao, ou dao, est l’unité résultant de la dynamique de ce dualisme, la force fondamentale qui coule en toute chose dans l’univers. Dao signifie en chinois « la voie », « le chemin ».

Par extension, le dao est un enchaînement de mouvements, la « voie » à suivre pour mener à la maîtrise d’un art et aller vers cette unité. Un grand nombre de pratiques et d’arts ou artisanats orientaux ont comme suffixe le mot dao, et au Japon on retrouve le même idéogramme, dō, dans la plupart des noms d’arts martiaux : karatedō, aikidō, kendō, judō, etc.

Blogdō ! ;)

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3 commentaires sur “« Le Tao que l’on peut nommer n’est pas le Tao » (Lao Tseu)”